PUB
Bayonetta
Genre: Beat'em All
Dispo sur: XBox 360 et PS3
Développé par: Platinum games
Édité par: SEGA
Bayonetta fait partie des 3 jeux de lancement de Platinum games, un studio très prometteur (les 2 autres jeux sont Madworld et Infinite Space). Des 3 titres, Bayonetta est sûrement celui qui était le plus attendu, et ce pour une raison très simple: Hideki Kamiya.
Pour ceux au fond qui ne suivent pas, c'est le papa de, entre autres, Devil May Cry, Resident Evil, et Okami. Rien que ça. Alors quand ce mastodonte revient avec un studio composé de grosses pointures, dont d'anciens mecs de Clover, et qu'il annonce vouloir redorer le blason des Beat'em All pour mecs couillus, qui en ont raz-le fion des prods casual, on salive.
PUB
Un rapide résumé du plot. Bayonetta se déroule dans une ville fictive d'Europe où cohabitaient deux clans: le clan de l'Umbra, composé de sorcières, et les sages de Lumen, serviteurs de Dieu. Ces clans veillaient sur le bon déroulement de l'Histoire, jusqu'au jour où une guerre totale entre les 2 clans éclate, et que les sorcières soient décimées suite à une période de chasses aux sorcières. Bayonetta est la seule survivante de son clan, et 500 ans plus tard, elle revient après un long sommeil, ne sachant plus qui elle est, mais sûre d'une chose: c'est une sorcière, et elle va défourailler du p'tit cul-nul à auréole.
Premier constat, on a une héroine. Et pas une fille propre sur elle moe-blob full perfect. On a une femme aux penchants sado-masos, chaude comme la goule, et ayant le plus beau cul de l'histoire du JV.
Deuxième constat, le design est l'apothéose du mauvais goût. Mais totalement assumé, et poussé au maximum. C'est au final diablement efficace pour peu qu'on soit pas anal au point de prendre ça au premier degré.
Troisième constat, c'est beau, fluide, et dynamique. Rien à redire niveau technique.
Dernier constat, la musique déboite sévère.
Mais passons au point où on attendait le jeu: le gameplay.
PUB
Tout d'abord, à noter pour les noobs et autres branleurs qui veulent apprécier les détails de la modélisation de Bayonetta, un mode "free hand" (ou Mummy Mode, comme l'appelle Kamiya) est dispo en mode Very Easy et Easy, qui gère les déplacements pour le joueur. Comme quoi, Kamiya a quand même eu une petite pensée pour les fans de God of War.
Après, pour les hommes. Le mode de difficulté maximum initial est Normal, il faut débloquer le Hard et le Non-Stop Infinite Climax (wut?). Pendant ce premier run du mode Normal, pas trop de difficultés, sauf au début, le temps de bien saisir tous les élements de base.
On dispose de 3 actions d'attaque: poing, pied, flingue. À ça, on ajoute que chaque attaque peut être chargée pour un effet différent. Et à ça on ajoute que l'on dispose d'une trentaine de combos de base avec juste les pieds et poings, dont des combos à base de cancel et charges, air-combos, etc. Et à ça on ajoute que l'on a une dizaine d'armes, dont les combinaisons varient car on peut en assigner certaines soit aux pieds, soit aux mains, et que chaque combi a ses combos. Bref, vous l'aurez compris, c'est archi-complet de ce côté.
PUB
Côté mouvements, on a le saut, double saut, ennemy jump (sauter en s'appuyant sur les ennemis) esquive, contre-esquive (qui permet de suspendre un combo pour dodge, et continuer le combo ensuite), les transformations en animaux et les contres. Il y a 2 types d'esquives: les esquives normales, et les esquives au dernier moment. Ces dernières, en plus de remplir progressivement votre barre de magie, activent le Witch Time, pendant lequel les ennemis sont ralentis, et ou vous gardez votre vitesse normale. Ça permet d'enchainer sans trop de soucis les masses de mobs, tout en remplissant au plus vite votre barre de magie en bastonnant les ennemis.
D'ailleurs, une fois la barre de magie pleine, on peut effectuer les Tortures, coups spéciaux qui infligent pas mal de dégâts aux mobs.
Dans les détails divers, on notera qu'esquiver les ennemis près d'un mur peut les entrainer droit dedans et les étourdir. Toujours jouissif quand ça passe. On peut aussi ramasser les armes des anges et s'en servir contre eux. Pas forcément rapides à employer, elles ont l'avantage d'être imparables, mais se cassent très vite.
PUB
Voilà pour les bases. maitriser ça permet de franchir le mode Normal sans trop de problèmes. vient ensuite le mode Hard. Et on se rend compte que le mode Normal est en fait un gros tutoriel pour qu'on apprenne les bases par cœur, et qu'on s'équipe correctement pour les modes de difficultés supérieurs. En effet, la différence est énorme entre le Normal et le Hard: ennemis beaucoup plus agressifs et rapides, des ennemis plus balaises dès le début, ils font beaucoup plus mal, et surtout, le Witch Time ne s'active plus à tous les coups. Il faut donc cette fois apprendre à connaître par cœur ses adversaires pour savoir quand le Witch Time s'activera ou pas. Il faudra donc avoir été prévenant et avoir acheté des accessoires pour pallier à ce manque (accessoires qui attaquent l'ennemi après un dodge réussi, accessoire permettant de lancer des contres, d'autres qui soignent en provoquant...). Pour résumer, on atteint un degré de difficulté équivalent à celui des Devil May Cry des grands jours avec aussi peu de marge d'erreur qu'un God Hand.
De plus, le jeu a une durée de vie immense grâce à son système de Ranks qui pousse au scoring. Chaque section est notée sur 3 critères: qualité des combos, temps, dégâts reçus. Chaque point est noté d'une médaille (Bronze > Argent > Or > Platine), et on obtient ensuite la note finale du segment en faisant la moyenne des 3 (en notant que 3 Platine = Pure Platine, le St Graal des hardcore scorer). On prend donc un plaisir vicieux à faire, refaire, et rerefaire et re[...]refaire tous les chapitres pour améliorer ses scores, ses temps, récolter des halos (monnaie locale pour acheter les améliorations, équipements, costumes, etc).
Hideki Kamiya ne nous a pas déçus, il a réussi son pari comme un Dieu, et on a entre les mains un beat qu'il sera très très très dur de détrôner, n'en déplaise aux GoW-fags.
• Annexes
PUB
Exemples de combos. Mention spéciale au dernier <3
Flyyyyy me to the mooooooooon
Bayonetta, son cul, sa vie.
